EFFET DE LA ROTATION CULTURALE SUR LA BIODIVERSITÉ AGRICOLE ET LA DURABILITÉ EN TECHNIQUE SEMIS DIRECT ET CONVENTIONNELLE EN ZONE SEMI-ARIDE
dc.contributor.author | Assya CHOUTER | |
dc.date.accessioned | 2025-06-24T13:40:44Z | |
dc.date.available | 2025-06-24T13:40:44Z | |
dc.date.issued | 2025-04-12 | |
dc.description.abstract | L’agriculture conventionnelle, notamment par le labour, l’assolement blé/jachère et la monoculture, entraine des problèmes tels que l’érosion des sols, la dégradation et la perte de biodiversité. En revanche, l’agriculture de conservation, qui favorise la diversification des cultures et la conservation des sols, présente des avantages agronomiques, environnementaux et économiques. Notre étude menée à l’Institut Technique des Grandes Cultures de Sétif sur trois campagnes (2016/17, 2017/17 et -2018/19) a évalué l’impact de la rotation culturale en semis direct par rapport au travail conventionnel sur la biodiversité et la durabilité agricole en zone semi-aride d’Algérie. Les résultats montrent que le semis direct favorise les mauvaises herbes vivaces, mais réduit leur densité et diversité en association avec la rotation des cultures. La diversité des champignons mycorhiens n’a pas été significativement affectée par le système de travail du sol, mais est plus élevée en semis direct. Cependant, aucun ver de terre n'a été observé en raison des conditions climatiques. Le semis direct conserve mieux l’humidité du sol et améliore le taux de matière organique par rapport au travail conventionnel. Les cultures de blé et triticale sous travail conventionnel ont enregistré un poids de mille grains (PMG) plus élevés que celles en gestion conventionnelle, tandis que les légumineuses (lentille et pois fourrager) ont des valeurs de PMG élevées dans les parcelles soumises en semis direct (27,89 g et 66,6 g respectivement). Le rendement en grains des quatre cultures blé, triticale, lentille et pois fourrager incluses dans la rotation était élevé dans les parcelles sous gestion de semis direct (18,30 q/ha, 20,56 q/ha, 3,33 q/ha et 9,96 q/ha) que dans celles conduites en travail conventionnel (14,76 q/ha, 17,58 q/ha, 1,42 q/ha et 7,01 q/ha). En conclusion, la rotation en semis direct améliore les caractéristiques du sol, réduit la diversité des adventices, maintient la diversité mycorhizienne et augmente la productivité et la rentabilité des cultures dans les zones semi-arides. | |
dc.identifier.uri | https://repository.univ-msila.dz/handle/123456789/46430 | |
dc.language.iso | fr | |
dc.publisher | University of M'Sila | |
dc.subject | non labour | |
dc.subject | travail conventionnel | |
dc.subject | rentabilité économique | |
dc.subject | céréale | |
dc.subject | légumineuse | |
dc.subject | biodiversité | |
dc.subject | durabilité | |
dc.subject | semi-aride | |
dc.title | EFFET DE LA ROTATION CULTURALE SUR LA BIODIVERSITÉ AGRICOLE ET LA DURABILITÉ EN TECHNIQUE SEMIS DIRECT ET CONVENTIONNELLE EN ZONE SEMI-ARIDE | |
dc.type | Thesis |