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Contribution à la sélection de l’adaptation de quelques génotypes d’orge (Hordeum vulgare L.) dans les conditions agro-climatiques semi-arides de la région de Sétif.
(Université de M'sila, 2021) Hocine BENDADA
La présente étude est une contribution sur la problématique de la sélection variétale en Algérie. L’étude de sélection et de l’adaptation de quelques génotypes d’orge (Hordeum vulgare L.) en conditions agro-climatiques semi-arides de la région de Sétif. L’objectif du travail est l’évaluation de la productivité et de l’adaptation de quelques génotypes anciens et nouveaux d’orge à 2 et à 6 rangs. Le but est de sélectionner les génotypes performants et tolérants aux stress abiotiques qui caractérisent la région semi-aride. L’évaluation des caractères adaptatifs d’ordre phénologiques, morphologiques et physiologiques, participe à l’amélioration de la tolérance. Ainsi que l'utilisation de la technologie d'analyse d'images numériques (NIA) pour estimer la sénescence et la réflectance dans la sélection des génotypes tolérants. Les essais ont été conduits au niveau de la station expérimentale agricole de l’institut technique des grandes cultures (ITGC) de Sétif au cours des deux campagnes agricoles 2017/ 2018, 2018/ 2019. L’expérimentation porte sur le suivi de 33 génotypes. Sur la base des résultats obtenus, la présence d’une variabilité appréciable est aussi bien constatée au sein de la population des orges à 2 comme chez celles à 6 rangs pour la majorité des variables mesurés. Ces résultats montrent que les orges à 6 rangs sont plus productives (plus de 16.28 %), ce qui suggère la meilleure performance des orges à 6 rangs sous les conditions semi-arides. L’analyse des corrélations a révélé une variation considérable entre les types de rangs pour le rendement, les composantes du rendement et les caractères agronomiques associés. Le rendement est fortement lié avec le nombre d’épis/ m2, le poids de mille grains, et l’indice de récolte chez les orges à 2 rangs, alors qu'il est corrélé avec le nombre d’épis/ m2, le nombre de grains par épi, et l’indice de récolte chez les 6 rangs. Les résultats de la régression progressive montrent que l’indice de récolte, le rendement en paille, la réflectance en rouge, le nombre de grains par épi et le nombre des épis par mètre carré ont des effets directs positifs sur le rendement en grains. Ces caractères peuvent être utilisées en sélection afin d’améliorer le rendement. L’étude de l’adaptabilité et la stabilité du rendement des seize génotypes, a été menée durant trois campagnes agricoles (2017 à 2019) en utilisant certains indices de stabilité paramétriques et non paramétriques. Les résultats indiquent la présence de la variabilité pour les paramètres étudiés. Ce qui suggère que les méthodes paramétriques et non paramétriques sont les outils appropriés pour identifier les génotypes d'orge les plus stables dans diverses conditions environnementales
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Caractérisation agronomique et moléculaire des cultivars d´abricotier (Prunus armeniaca L.), dans les régions du Hodna et de l´Aurés, Algérie: diversité, structure de la population et association génétique
(Université de M'sila, 2022) ATEK Younes
Knowledge and characterization of phyto-genetic resources are major issues in order to protect and enhance our genetic heritage. Good conservation and management of local genetic resources requires prior assessment and identification of the variability present in in situ and ex situ collections. The apricot tree (Prunus amreniaca L.) is a species characterized by a very rich diversity, mainly located around the Mediterranean basin. The study carried out consists of a contribution to the evaluation of the genetic diversity of the apricot tree (Prunus amreniaca L.) In Algeria which contains a large and little known range and this through the characterization for the first time of 84 apricot accessions. Represented by 22 spontaneous accessions and 62 accessions resulting from grafting which are distributed at the level of the areas of Hodna and Aurès which represent the oldest and most productive areas of apricot. In total, thirty-seven phenotypics markers (16 quantitatives 21 qualitatives), relating to the phenologicals, pomologicals and morphologicals characteristics of the tree, described in the UPOV descriptors (2007), and ten microsatellites markers were used to analyze it, of existing genetic diversity. In parallel, another study was carried out to evaluate the self (in) -compatibility of the 84 accessions of the Hodna and Aurès areas by the identification of the S allele by PCR analysis using specific primers. For the identification and differentiation of self-compatibility (Sc) and self-incompatibility (S8) alleles. Exploitation of the results of the statisticals analysis of quantitatives and qualitatives phenotypics data from this study showed highly significant phenotypics differences between the accessions studied. Indeed, the phenotypics characters used, for the organs of the vegetative and reproductive part, indicated a fairly significant genetic variability between the 84 accessions studied, with a relatively high degree of polymorphism. This variation at the phenotypic level is most likely due, in large part, to variation in the genetic components of differents cultivars. A second approach, based on molecular tools, made it possible to resolve the cases of disambiguation and synonymy within the different accessions studied where it turned out that the spontaneous accessions are all genetically differents with 22 totally differents accessions. The same was observed for accessions resulting from grafting where 36 cases of disambiguations were identified and one case of synonymy and two cases of mutations were found in cultivars Bulida and Bedai. The results of pollen compatibility analyzes indicate that apricot cultivars represent an interesting source of new self-compatible genetic material where 77.42% of accessions resulting from grafting are self-compatibles against 46% for spontaneous accessions with a capacity of adaptation to drought conditions, an interesting characteristic for Mediterranean apricot breeding programs
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Contribution à l’évaluation de l’état de conformation des mamelles des vaches laitières modernes dans la région de M'Sila
(Université Mohamed Boudiaf - M’Sila, 2024) BELHOUT, Hanane. CHOUDER, Wafa
La présente étude, consacrée à l’évaluation de la conformation des mamelle des vaches modernes, et des postes indiquant l’aptitude laitière à partir d’observations et de mensurations réalisées suivant des grilles de pointage, a été réalisée sur un échantillon de 33 vaches issues de trois races laitières modernes (Prim Holstein, Montbéliarde et Brune des Alpes), et conduites dans une exploitation privée « MELLOUKI » située dans la commune de M’Sila. Globalement, l’état d’hygiène au niveau de l’exploitation est acceptable. L’âge moyen des vaches laitières est de 56,91 ± 11,92 mois et la production laitière moyenne vaut 24,42 ± 11,20 litre par jour. Le descriptif réalisé a montré que les dimensions de corps sont cohérentes avec les normes des races étudiées, les valeurs de la hauteur au sacrum (HS), la profondeur de poitrine (PP) et la profondeur de flanc (PF) sont normales. La largeur de poitrine (LP) est légèrement inférieure. Les dimensions moyennes du bassin sont optimales pour l’inclinaison du bassin (IB) et légèrement supérieures aux normes. Les dimensions des membres postérieurs sont satisfaisantes : près de 50% des vaches laitières présentent des angles aux jarrets normaux. L’angle aux paturon est moyen chez près de 43% et l’orientation des pattes est normale c’est-à-dire légèrement orientées vers l’extérieur chez 91% des vaches laitières. Quant aux dimensions du pis, près de 34% de vaches laitières ont une conformation normale. Les quartiers sont équilibrés (avec plancher horizontal) chez 39,5%. Le sillon longitudinale supportant la mamelle est moyennement marqué (optimal) chez uniquement 24% de sujets et près de 61% qui ont des sillons longs et profonds. Les trayons sont bien orientés (centrés) chez près de 67%. Les différences inter-races sont marquées, mais sans signification sauf pour la forme des trayons où le diamètre des trayons a marqué une différence hautement significative (0,000). La corrélation bilatérale de Pearson a relevé que les paramètres de bassin et les paramètres de mamelles sont dépendants des paramètres de corps des vaches laitières (hauteur au sacrum, largeur et profondeur de poitrine et profondeur de flanc). La hauteur au sacrum est corrélée à la production laitière moyenne.
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Etude de la composition biochimique et valorisation de certaines variétés de céréales et de légumineuses locales
(UNIVERSITE MOHAMED BOUDIAF - M’SILA, 2025) AMMOUCHE ZAHIA. Dir/ prof MAHDI Khadidja. CO-D/ MIMECHE Fateh
Ce travail consiste à lřétude des caractéristiques physico-chimiques et nutritionnelles de quelques légumineuses (fève, féverole, pois chiche et lentille) cultivées en Algérie et leurs valorisation pour la confection de produits finis sans gluten (Pâtes, Couscous, Rechta et Biscuits) afin de diversifier et dřaméliorer la situation alimentaire de malades cœliaques Algériens. Le choix de la matière première revient dřune part au fait que les légumineuses sont exemptes de gluten et à leur richesse nutritionnelle, surtout en protéines (22,35 % pour le pois chiche, 30,25 % pour la fève, 28,62 % pour la fèverole et 25,44 % pour la lentille) et dřautre part à leur disponibilité et à leur faible coût. Les analyses physico-chimiques effectuées montrent que les matières premières et les produits finis élaborés sont de bonne qualité, ainsi les cookies, les pâtes alimentaires, les deux types de couscous et le rechta présentent des teneurs élevées en amidons (46,05 %, 40,10 %, 42,31 %, 43,50% et 51, 90 %) et en protéines (30,25 %, 25,44 %, 22,06 %, 22,12 % et 22,18%) respectivement. En effet, lřanalyse sensorielle réalisée a montré quřils sont bien appréciés par les dégustateurs et possèdent de bonnes caractéristiques organoleptiques (gout, couleur, odeur..).
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EFFET DE LA ROTATION CULTURALE SUR LA BIODIVERSITÉ AGRICOLE ET LA DURABILITÉ EN TECHNIQUE SEMIS DIRECT ET CONVENTIONNELLE EN ZONE SEMI-ARIDE
(University of M'Sila, 2025-04-12) Assya CHOUTER
L’agriculture conventionnelle, notamment par le labour, l’assolement blé/jachère et la monoculture, entraine des problèmes tels que l’érosion des sols, la dégradation et la perte de biodiversité. En revanche, l’agriculture de conservation, qui favorise la diversification des cultures et la conservation des sols, présente des avantages agronomiques, environnementaux et économiques. Notre étude menée à l’Institut Technique des Grandes Cultures de Sétif sur trois campagnes (2016/17, 2017/17 et -2018/19) a évalué l’impact de la rotation culturale en semis direct par rapport au travail conventionnel sur la biodiversité et la durabilité agricole en zone semi-aride d’Algérie. Les résultats montrent que le semis direct favorise les mauvaises herbes vivaces, mais réduit leur densité et diversité en association avec la rotation des cultures. La diversité des champignons mycorhiens n’a pas été significativement affectée par le système de travail du sol, mais est plus élevée en semis direct. Cependant, aucun ver de terre n'a été observé en raison des conditions climatiques. Le semis direct conserve mieux l’humidité du sol et améliore le taux de matière organique par rapport au travail conventionnel. Les cultures de blé et triticale sous travail conventionnel ont enregistré un poids de mille grains (PMG) plus élevés que celles en gestion conventionnelle, tandis que les légumineuses (lentille et pois fourrager) ont des valeurs de PMG élevées dans les parcelles soumises en semis direct (27,89 g et 66,6 g respectivement). Le rendement en grains des quatre cultures blé, triticale, lentille et pois fourrager incluses dans la rotation était élevé dans les parcelles sous gestion de semis direct (18,30 q/ha, 20,56 q/ha, 3,33 q/ha et 9,96 q/ha) que dans celles conduites en travail conventionnel (14,76 q/ha, 17,58 q/ha, 1,42 q/ha et 7,01 q/ha). En conclusion, la rotation en semis direct améliore les caractéristiques du sol, réduit la diversité des adventices, maintient la diversité mycorhizienne et augmente la productivité et la rentabilité des cultures dans les zones semi-arides.
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Effets entomopathogènes des extraits de quelques plantes spontanées sur les ravageurs des céréales et légumineuses stockées
(Université Mohamed Boudiaf - M’Sila, 2025-06-16) Mme AGRANE Siham
La préservation des denrées stockées contre les infestations d’insectes nuisibles, tels que Rhyzopertha dominica et Tribolium castaneum, constitue un enjeu majeur dans les secteurs agricole et alimentaire. Face aux limites des insecticides chimiques, notre étude vise à explorer le potentiel insecticide de quatre plantes spontanées de la région d’El Hachimia, Wilaya de Bouira (Artemisia arborescens, Rosmarinus tournefortii, Ziziphus lotus et Dittrichia viscosa), reconnues pour leurs propriétés thérapeutiques. La démarche expérimentale inclut un screening phytochimique des plantes, suivi de la quantification des polyphénols et des flavonoïdes, ainsi que la caractérisation des huiles essentielles par GC/MS. Les résultats montrent que l'huile essentielle de A. arborescens est principalement composée de camphre (46,35 %), suivi par le le terpinène-4-ol (6,53%) et le chamazulène (5,06%), tandis que celle de R. tournefortii présente une forte proportion de camphre (29,20 %) et de camphène (19,42 %). Ces caractéristiques confèrent à ces huiles une activité insecticide notable, en particulier contre R. dominica et T. castaneum. Les extraits hydro-éthanoliques ont été obtenus par macération et Ultrasons, et les activités insecticides des huiles essentielles et des extraits bruts ont été évaluées par contact direct contre les deux insectes cibles. Les résultats mettent en évidence des teneurs élevées en polyphénols pour A. arborescens (612,16 ± 18,60 µg EAG/mg) et en flavonoïdes pour R. tournefortii (89,24 ± 10,34 µg EQ/mg). Les huiles essentielles de A. arborescens et de R. tournefortii montrent une efficacité insecticide remarquable, atteignant une mortalité totale en quelques jours. Par ailleurs, les extraits hydro-éthanoliques bruts révèlent une activité dosedépendante, particulièrement notable pour Z. lotus avec une mortalité de 100 % au quatrième jour à dose maximale contre T. castaneum. En comparaison, les résultats concernant les huiles essentielles montrent que, bien que R. dominica soit généralement considéré comme plus résistant, il présente la plus faible CL50, notamment avec l’huile essentielle d’A. arborescens (1,210 µl/ml), suggérant une sensibilité accrue à cette huile à des concentrations plus faibles. En revanche, T. castaneum nécessite des doses plus élevées pour atteindre 50 % de mortalité, ce qui témoigne d’une résistance relative à ces traitements. Ces résultats soulignent le potentiel des extraits végétaux comme alternatives aux insecticides conventionnels, ouvrant des perspectives pour le développement de bio-insecticides durables et respectueux de l’environnement.

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