Master thesis
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Item Open Access Contribution à l’étude de la conformation des mamelles des chèvres dans la région de M'Sila(Université Mohamed Boudiaf - M’Sila, 2025) BENSEIDI Hiba En/Dr. BARA Y.L’objectif de l’étude est d’analyser la morphologie de la chèvre et de sa mamelle dans la région semi-aride de M’Sila afin d'identifier les morphotypes favorables à la production laitière et à la santé de la mamelle. Pour ce faire, 44 chèvres (59 % de race Arbia) de différents âges (de 1,5 à 8 ans) et en anœstrus saisonnier ont été sélectionnées. Au cours de la période Juin-Aout, des pré-enquêtes ont été réalisées auprès des élevages visités, situés dans quatre communes au sud de la wilaya (Ain El-Melh, Ain-Errich, Ain-Fares et Sidi M'Hamed, puis, des observations et des mesures morphométriques directes ont été effectuées sur certaines caractéristiques corporelles, et mammaires. Les références et les modalités de collecte des mesures ou des observations sont celles indiquées dans les fiches et les tableaux de pointage de l'espèce caprine de l'ouvrage ADGA Linear Appraisal System for Dairy Goats ©. Le traitement des données a été effectué à l'aide d'une statistique descriptive simple (moyennes et écart-types) avec le tableur Excel, puis avec le logiciel SPSS 26 pour la comparaison des moyennes et l'analyse du coefficient de corrélation de Pearson. Les résultats de la morphométrie montrent une nette variabilité entre les races caprines étudiées, notamment en ce qui concerne la longueur du corps et la hauteur au garrot. La race Saanen présente les valeurs les plus élevées, avec une longueur corporelle moyenne de 85 cm et une hauteur au garrot de 75,6 cm, ce qui traduit une conformation plus développée. Les croisements Arbia × Saanen (78,67 cm) et Arbia × Syrienne (79,00 cm) présentent également des dimensions corporelles importantes, ce qui traduit un effet positif de l’hybridation sur la taille et le développement corporel. L'analyse révèle une tendance générale vers des attaches mammaires de qualité moyenne à faible. L’examen du ligament de suspension médian montre en effet un équilibre entre le sillon clairement défini (23 chèvres) et la fente extrême (17 chèvres). En ce qui concerne la profondeur du pis, la grande majorité du cheptel (41 chèvres sur 44) est classée dans la catégorie « souhaitable », ce qui est positif pour la longévité et la facilité de traite. La race AR×SA possède les trayons les plus longs en moyenne (3,33 cm), tandis que la race syrienne présente les trayons les plus courts (2,50 cm). En ce qui concerne la variabilité, la race syrienne affiche l'écart-type le plus élevé (1,73), ce qui indique une grande hétérogénéité de la longueur des trayons au sein de ce groupe. Inversement, les races Alpine et AR×SA présentent les écarts-types les plus faibles (0,29), ce qui suggère une grande uniformité morphologique au niveau des trayons pour ces deux races. La majorité du cheptel (28 individus sur 44) présente une orientation extrêmement large. La répartition quasi équilibrée entre les types entonnoir, intermédiaire et idéal (16, 16 et 12 cas, respectivement) témoigne d'une variabilité morphologique marquée au sein de la population. La grande majorité du cheptel (41 sur 44) présente un plancher extrêmement haut, ce qui témoigne d'une bonne conformation mammaire. Une corrélation positive et hautement significative (p < 0,01) a été observée entre la longueur du corps et la hauteur au garrot. La largeur de la poitrine présente une corrélation significative avec la hauteur au garrot (p < 0,05) et avec la profondeur de la poitrine (p < 0,05). Une forte corrélation est également observée entre la profondeur du pis et le diamètre du trayon (p < 0,01), ainsi qu’entre le diamètre et la forme du trayon (p < 0,01). En revanche, certaines corrélations faibles ou non significatives, comme celle entre la largeur de la croupe et les caractères mammaires, indiquent une indépendance morphologique entre la conformation postérieure et les dimensions du pis.Item Open Access Contribution à l'étude de la situation apicole dans la région de M'Sila(UNIVERSITE MOHAMED BOUDIAF - M’SILA, 2025) BEN GUENNA ZoubeydaDans le cadre de la description et de l'étude de la situation du secteur apicole dans la wilaya de M'Sila, une enquête a été menée auprès de 35 apiculteurs répartis dans huit daira. L'examen des résultats obtenus a révélé que l’élevage apicole est pratiqué exclusivement par des hommes, majoritairement âgés de 40 à 50 ans, et que 57,14 % d'entre eux avaient suivi une formation spécialisée dans le domaine. En termes de pratiques et de techniques, tous les apiculteurs utilisent des ruches Langstroth et 94,29 % pratiquent l’essaimage artificiel. Concernant les maladies, le varroa est présent dans tous les élevages. Le miel est le principal produit de tous les apiculteurs, avec une production annuelle moyenne de 18,34 kg par ruche. Parmi les apiculteurs (65,71 %) trient le miel selon les plantes à fleurs et tous les apiculteurs commercialisent leurs produits en vente direct, et la vente en ligne reprisent 14,28 %.Item Open Access Application du modèle SWAT pour prédire le ruissellement agricole et la perte de nutriments dans une région semi-aride, cas du sous bassin versant de Saida(UNIVERSITE MOHAMED BOUDIAF - M’SILA, 2025) YAHIAOUI Ali KamelCette étude porte sur l’application du modèle SWAT (Soil and Water Assessment Tool) pour simuler le ruissellement agricole et la perte de nutriments dans une région semi-aride, en l’occurrence le sous-bassin versant de Saïda. L’approche méthodologique s’est appuyée sur l’intégration des données climatiques, pédologiques et d’occupation du sol dans un SIG, couplées au modèle ArcSWAT, afin d’évaluer les processus hydrologiques et leurs impacts sur les ressources naturelles. Les résultats obtenus ont révélé une forte variabilité interannuelle des précipitations, oscillant entre 119 mm (1990) et 139 mm (1988), entraînant des fluctuations importantes des débits simulés, allant de 2,82 m³/s (1988) à 40,15 m³/s (1984). Le rendement en sédiments a atteint un maximum de 0,66 t/ha en 1984, traduisant une érosion hydrique marquée lors des épisodes pluvieux intenses, contre un minimum de 0,04 t/ha en 1989. Concernant les pertes en nutriments, les nitrates (NO₃⁻) ont montré des valeurs comprises entre 16,6 g/ha (1990) et 125 g/ha (1986), tandis que le phosphore (P) a varié de 0 g/ha (1988) à 8,3 g/ha (1984). Ces résultats confirment l’influence directe des pratiques agricoles et du lessivage sur la qualité des eaux, mettant en évidence un risque de pollution diffuse accentué par les conditions semi-arides. L’étude a démontré que le modèle SWAT constitue un outil performant d’aide à la décision, permettant d’identifier les zones sensibles, de quantifier les pertes en sol et nutriments, et de proposer des scénarios de gestion durable des terres et de l’eau. Toutefois, son application reste confrontée à plusieurs contraintes : la disponibilité limitée des données locales, la nécessité de campagnes de terrain pour la calibration et la validation, ainsi que la complexité technique de l’outil.Item Open Access Evaluation des attaques de la mouche de l'olive Bactrocera oleae ( Diptera: Tephritidae) dans la wilaya de M'sila.(UNIVERSITE MOHAMED BOUDIAF - M’SILA, 2025) ARIOUA Hadil. HERIF Belkais Enc/ M. MIMOUN KarimL’olivier (Olea europea L) est l’arbre caractéristique de la région du bassin méditerranéen. Vu son importance, tant sur le plan économique qu’écologique, l’Algérie a connu ces dernières années une extension progressive de cette culture. La mouche de l’olive (Bactrocera oleae) est le ravageur le plus redoutable. C’est dans ce contexte que nous nous sommes intéressés à l’évaluation des attaques B. oleae dans l’oliveraie d’Ouled Bedira dans la région de M'sila. L’étude révèle, que l’olivier est fortement attaqué par la mouche de l'olive ce qui cause d’importants dégâts quantitatifs et qualitatifs sur les deux variétés (Chemlal et Sigoise). En plus du taux d'infestation élevé sur les deux variétés, la mouche a occasionné des pertes en pulpes. Les trous laissés par la mouche sur les fruits attaqués constituent des portes d’entrée aux champignons.Item Open Access Évaluation de la qualité de graines germées et valorisation sous forme de poudre protéique(UNIVERSITE MOHAMED BOUDIAF - M’SILA, 2025-06) MIZI Khadidja Ismahan MOUSSAOUI Rim ghaniya Enc/ Dr. BELBAHI AmineCe travail explore l’impact de la germination sur la qualité nutritionnelle, microbiologique et physicochimique des graines de lentilles, en vue de produire une poudre protéique végétale fonctionnelle et sûre. La germination des graines de lentille s’est déroulée en cinq jours, avec une protrusion radiculaire visible dès J3 et une plantule bien formée à J5. Le poids des graines a presque doublé entre J0 (50 g) et J3 (environ 110 g) sous l’effet de l’imbibition, avant de fluctuer, puis de retomber à 80 g après séchage, signe du retrait d’eau libre. Le traitement vapeur (94 °C, 10 min) a réduit efficacement la charge microbienne : les coliformes fécaux, E. coli et Salmonella sont restés indétectables après J1, tandis que les coliformes totaux, bien que diminués, sont demeurés présents, confirmant une contamination endogène difficile à éradiquer. Les levures et la flore mésophile aérobie ont décru progressivement, atteignant des valeurs négligeables dans le produit fini. Sur le plan physico-chimique, l’activité de l’eau est passée de 0,33 (J0) à 1,00 (J4) lors de la germination, puis est redescendue à 0,77 après séchage, assurant la stabilité du produit. La teneur en eau a culminé à 71,8 % (J5) avant de chuter à 20 % dans la poudre finale. Le pH s’est légèrement acidifié (6,64 vers 6,37), reflétant la production d’acides organiques bénéfiques. Enfin, l’absorbance de l’acide phytique (méthode de Wade) a augmenté de 0,21 à 1,04, témoignant d’une hydrolyse enzymatique substantielle et d’une amélioration attendue de la biodisponibilité minérale. La cinétique de séchage a montré que 85 % de l’eau est éliminée en 30 min, permettant d’atteindre une masse résiduelle de 44,7 g en 70 min, avec un impact énergétique et nutritionnel maîtrisé. La combinaison germination– traitement thermique–séchage permet d’obtenir une poudre de lentille stable, hygiéniquement acceptable et potentiellement plus biodisponible sur le plan minéral. Ces résultats ouvrent la voie à la formulation d’ingrédients fonctionnels à base de légumineuses germées, sous réserve d’une maîtrise plus poussée des contaminations endogènes.Item Open Access Production des plantes destinées à la fabrication de la chlorophylle, Complément alimentaire(UNIVERSITE MOHAMED BOUDIAF - M’SILA, 2025) BENAISSA Inès Fatima Zohra RAHMOUNI Ritadj Enc/ Dr LALLOUCHE BahiaLa chlorophylle est un pigment naturel essentiel dans le processus de photosynthèse, et elle a suscité un intérêt croissant en tant que complément alimentaire grâce à ses propriétés antioxydants, purifiantes et stimulantes. Avec cette demande croissante, la culture de plantes riches en chlorophylle est devenue un domaine prometteur, notamment dans le cadre de la nutrition saine. Ce travail se concentre sur la production de plantes riches chlorophylle, en mettant en lumière les espèces cultivables en Algérie, en particulier les céréales (blé et orge). Il aborde également les conditions agricoles optimales, les techniques de culture, et les méthodes d'extraction et de valorisation de la chlorophylle à des fins alimentaires. Cette étude vise également à évaluer le potentiel de ces cultures en tant que ressource locale et durable pour le développement d'un complément alimentaire naturel à haute valeur ajoutéeItem Open Access Production du quinoa comme compléments alimentaires pour personnes souffrant des maladies cœliaque(UNIVERSITE MOHAMED BOUDIAF - M’SILA, 2025) ACHOUCHE Maroua HADJ HAFSI Soumia Enc/ Dr LALLOUCHE BahiaLa présente note vise à étudier la possibilité d'adopter le quinoa (Chenopodium quinoa Willd.) comme complément alimentaire spécifiquement destiné aux personnes atteintes de la maladie cœliaque. Comme complément alimentaire spécifiquement destiné aux personnes atteintes de la maladie cœliaque, car il est naturellement exempt de gluten et riche en nutriments essentiels. Le quinoa est naturellement exempt de gluten et riche en nutriments essentiels. Combinaison d'une étude théorique Une étude théorique approfondie a été combinée à un aspect expérimental appliqué. Dans la partie théorique, la note aborde la définition de la maladie cœliaque La maladie cœliaque est une affection auto-immune chronique de l'intestin grêle causée par la consommation de gluten chez les personnes ayant une prédisposition génétique. Elle passe également en revue les symptômes, les complications et les mécanismes de traitement de la maladie. Le traitement de la maladie de cœliaque est basé exclusivement sur un régime strict sans gluten. D'autre part, l'étude s'est intéressée aux propriétés nutritionnelles du quinoa Le quinoa est une source riche en protéines complètes, en fibres, en minéraux (comme le fer, le calcium et le magnésium) et en vitamines. et le magnésium) et de vitamines (notamment B et E), ce qui en fait un choix alimentaire idéal pour compenser les carences nutritionnelles chez les personnes atteintes de la maladie cœliaque. En ce qui concerne l'aspect appliqué, le quinoa a été cultivé sous serre dans des conditions microclimatiques, suivi d'analyses physico-chimiques (analyse du gluten et des minéraux). Les résultats ont montré une bonne adaptabilité de la plante à l'environnement, ainsi que des valeurs nutritionnelles significatives qui confirment son utilisation potentielle en tant que complément de santé efficace. En conclusion, l'étude a conclu que l'inclusion du quinoa dans le régime alimentaire des patients atteints de la maladie cœliaque est une solution diététique efficace et sûre, et il est recommandé d'étendre sa culture locale et de renforcer ses chaînes de production pour faciliter sa disponibilité et sa popularisation.Item Open Access Évaluation de l’effet bio-insecticide de deux huiles essentielles : Eucalyptus globulus (L). et Ocimum basilicum (L). sur Tribolium castaneum (Coleoptera : Tenebrionidae) insecte ravageur des denrées stockées.(UNIVERSITE MOHAMED BOUDIAF - M’SILA, 2025) SALMI HOUDA et ZERROUAK SABAH Enc/ HAMDANI MouradL’étude menée sur l’évaluation de l’effet bio-insecticide de deux huiles essentielles ; Eucalyptus globulus (L). et Ocimum basilicum (L). sur Tribolium castaneum (Coleoptera : Tenebrionidae) insecte ravageur des denrées stockées, a révélée que, les deux huiles essentielles testées, ont révélé un effet toxique significatif sur les adultes de T. casteanum au fur et a mesure que la dose et le temps d’exposition augmentent, et il est nettement plus important pour l’huile essentielle du basilic que celui de l’huile essentielle d’Eucalyptus. La mortalité des adultes traités par l’huile d’Euclyptus globulus augmente en fonction de la dose après juste 24 heures d’exposition, où on a enregistré un taux de 16,67% à la dose de 7μl, puis un taux de 20% à la dose de 9μl ; alors que, la mortalité due à l’huile d’Ocimum basilicum, elle augmente en fonction de la dose, juste après 24 heures d’exposition, où on enregistre un taux de 26,67% à la dose de 7μl, puis un taux de 30% à la dose de 9μl. Le taux de répulsion est inférieur pour l’huile d’E.globulus par rapport à l’huile d’O.basilicum, qui change en fonction de la dose, où on a enregistré un taux de 20% à la dose de 5μl pour l’huile E.globulus.Item Open Access Culture de l’orge hors-sol pour la production de fourrage vert(UNIVERSITE MOHAMED BOUDIAF - M’SILA, 2025) BOUKHAROUBA Anis MIHOUBI Oussama Enc/ M. HADJ KOUIDER BoubakrDans un contexte agricole marqué par la raréfaction des ressources en eau, la baisse de la fertilité des sols et la dépendance croissante aux aliments pour bétail importés, la présente étude explore la culture hydroponique de l’orge (Hordeum vulgare L.) comme alternative durable pour la production de fourrage vert. Le travail expérimental a consisté à évaluer l’effet de différents paramètres techniques – notamment la densité de semis, la fréquence d’irrigation et la température ambiante – sur la croissance et le rendement du fourrage d’orge cultivé sans sol. Les essais ont été réalisés en conditions contrôlées, avec des semis irrigués manuellement et observés sur un cycle court de 10 à 17 jours. Dès le départ, la capacité de germination des graines a été très élevée, atteignant en moyenne 96,7 % en moins de 36 heures, accompagnée d’une excellente croissance des tiges et du développement des racines. Les analyses statistiques des données de croissance ont révélé des différences significatives dans la performance de la germination selon les densités de semis étudiées. Ainsi, les résultats de la croissance et du poids frais sous une température moyenne de 20 à 23 °C variaient de 185 g pour une densité de 30 g/150 cm² avec une hauteur totale de 23 cm, à 235 g pour 40 g/150 cm² avec une hauteur de 21 cm, 250 g pour 50 g/150 cm² avec une hauteur de 17 cm, et enfin 289 g pour 60 g/150 cm² avec une hauteur de 15 cm. D’autres expériences ont montré une faible performance de germination dans des conditions de température relativement élevée et d’arrosage excessif. La première condition a entravé la croissance et causé une mort prématurée des germes, tandis que la seconde a provoqué des pourritures importantes qui ont fortement compromis la croissance et la germination Les résultats ont montré que la densité de 40 g/150 cm² combinée à une irrigation minimale et une température moyenne de 20 à 23 °C et sous lumière blanche pendant 14 heures par jour permettait d’obtenir un rendement optimal en matière fraîche, avec un bon développement des tiges et des racines, avec un rendement excellent atteignant jusqu’à 6 fois le poids initial des graines. Ces résultats ont également permis de créer une vision claire pour une unité de production de fourrage vert à base d’orge hydroponique.Item Open Access "Etude technico-économique de lutte contre les bioagresseurs de plantation d'oliviers dans la wilaya de M'sila; cas des régions Boussaâda et Hammam dalaa.(UNIVERSITE MOHAMED BOUDIAF - M’SILA, 2025) ZOUAOUI Yousra et HACHIMI Sara Enc/ M. ATTALLAOUI LeilaL’oléiculture représente une activité agricole essentielle à M’Sila, notamment à Bou Saâda et Hammam Dalaa. Cette filière est confrontée à la menace des bioagresseurs, affectant la productivité. Cette étude vise à évaluer l’efficacité technique et économique des méthodes de lutte utilisées, à travers une enquête menée auprès de 60 exploitants couvrant 310 ha. Les résultats montrent la dominance de l’œil de paon et de la mouche de l’olive. La comparaison entre la lutte organique et chimique révèle une rentabilité similaire, avec un gain de 30 kg/arbre. L’étude recommande une lutte intégrée pour une oléiculture durable.Item Open Access Étude de l’effet des variations climatiques sur la phénologie d’une variété de poirier Bouziga (Pyrus communis L.), dans la zone d’Ouled Zemira, daira de Magra, wilaya de M’Sila.(UNIVERSITE MOHAMED BOUDIAF - M’SILA, 2025) MOUHOUN Abderaaouf Amine et NADIR Chourouq Enc/ M. HAMDANI MouradL’étude menée sur l’effet des variations climatiques sur la phénologie d’une variété de poirier (Pyrus communis L. ), Bouziga dans la zone d’Ouled Zemira, daira de Magra, wilaya de Msila, dans un verger en abondons, ni labour, ni traitements ni apports de fertilisants et non irrigué a révélé que, l’époque de débourrement pour cette campagne été précoce, le 01/03/2025 durant 16 jours. Cette constatation est due à la satisfaction des besoins en froid de la variété (plus de 1000 heures de froid) enregistrés durant les trois mois ; (décembre, janvier, février), le taux de débourrement enregistré pour cette campagne est de 21.44% pour la variété étudiée, qui est faible ; Ceci est dû principalement aux conditions de suivi du verger. L’époque de floraison pour cette campagne est enregistré le 17/03/2025. La duré de floraison entre le début et la fin de floraison s’étalant sur une période de 26 jours, alors que, pour les besoins thermiques, on a enregistré, des degrés de jours de 204 pour la phase débourrement et 444,1 en plein floraison ; Concernant l’unité de froid avoisinant 14,55°C pour la variété étudiée.Item Open Access ApportduSIGetdelatélédétectiondanslesuividel'évolution des zones de production agricole dans lawilaya de M'Sila(UNIVERSITE MOHAMED BOUDIAF - M’SILA, 2025) MAYOUF Mohamed Ridha Enc/ M. ABDELKEBIR BrahimCette étude vise à évaluer la dynamique spatio-temporelle de la sécheresse dans la wilaya de M’Sila à travers l’exploitation conjointe des données satellitaires (Landsat) et des outils SIG. L’analyse s’est appuyée sur des indices biophysiques tels que le NDVI, LST, VCI, TCI et VHI pour détecter l’évolution de la végétation et le stress hydrique entre 2000, 2010 et 2020. Les résultats ont montré une dégradation progressive de la couverture végétale et une élévation notable des températures de surface, notamment dans les zones steppiques et arides. La carte du VHI de l’année 2020 révèle une expansion du stress hydrique sévère couvrant près de la moitié de la superficie de la wilaya, ce qui indique une avancée significative du phénomène de désertification avec un taux estimé à environ 50 % de la zone étudiée. Cette tendance reflète l’effet conjugué du changement climatique et des pressions anthropiques (surpâturage, urbanisation). Toutefois, l'application des SIG et de la télédétection en Algérie se heurte à plusieurs défis : résolution spatiale limitée des images pour les études locales, besoin crucial de données de terrain pour la validation, coûts élevés des données haute résolution et compétences techniques encore peu généralisées. Malgré ces contraintes, l’étude confirme l’efficacité de l’approche intégrée pour localiser les zones à restaurer en priorité et propose des pistes pour une gestion plus durable des ressources naturelles.Item Open Access La flore arvensale de quelques cultures pratiquées dans un agrosystème aride dans la wilaya de Msila. Cas de M’Ttarfa(UNIVERSITE MOHAMED BOUDIAF - M’SILA, 2025) GHERABI Ouanisa En/ prof. ZEDAM AbdelghaniL’objectif de cette étude en est un inventaire des adventices concurrentes des plantes cultivées dans un agroécosystème aride situé à Nouara, commune de M’Tarfa (wilaya de M’Sila). Pour ce faire, un échantillonnage a été effectué sur trois types de cultures : le blé dur, l’orge et le figuier, avec quatre répétitions pour chacune. Sur 12 parcelles, l’analyse des relevés a permis d’identifier 23 espèces d’adventices réparties en 23 genres et 11 familles botaniques où la plus représentée est celle des Asteraceae. La richesse spécifique en adventices varie selon la culture : elle est maximale dans les parcelles de blé dur (15 espèces), moyenne chez le figuier (13 espèces) et plus faible chez l’orge (9 espèces). La flore recensée est majoritairement composée de thérophytes. Sur le plan chorologique, les espèces d’affinité méditerranéenne au sens large dominent. La nuisibilité des adventices, évaluée à l’aide de l’indice partiel de nuisibilité (I.P.N.) et de la fréquence relative, a permis de mettre en évidence 9 espèces potentiellement envahissantes, regroupées en trois catégories. Enfin, l’analyse numérique de la flore, menée par analyse des correspondances, a révélé la présence d’adventices spécifiques à chaque culture, ainsi que des espèces communes aux trois spéculations étudiées.Item Open Access Évaluation pratique des produits phytosanitaires et perception des risques chez les agriculteurs de la région de M'Sila.(Université Mohamed Boudiaf - M’Sila, 2025) RAHMI Enfal et HALLAB Meria. En/ prof M. MIMECHE FatehLes pesticides sont des produits chimiques efficaces et dangereux qui permettent de protéger les produits agricoles. Ils sont considérés comme l'un des moyens les plus efficaces pour lutter contre les ravageurs agricoles, mais leur utilisation répétée et non réfléchie peut causer de graves dommages à la santé humaine et à l'environnement. L'objectif de notre étude est de déterminer les pesticides utilisés et leur mode d'emploi par les agriculteurs à travers une enquête menée auprès de quarante agriculteurs de la région de M'Sila, durant mars et mai 2025, et de connaître les effets secondaires potentiels des pesticides chimiques. Les résultats de notre enquête ont montré que les agriculteurs utilisent une gamme de substances actives. La majorité des agriculteurs ont déclaré ne pas respecter la dose prescrite ni la période de pré-récolte. Il a été observé qu'ils ne respectent pas les normes de sécurité internationales dans l'utilisation des pesticides, et la plupart des agriculteurs ont déclaré se sentir mal à l'aise avec les pesticides utilisés et ressentir des symptômes de maladie.Item Open Access L'influence des aides de l'État sur l'élevage bovin laitier dans la wilaya de M'sila.(Université Mohamed Boudiaf - M’Sila, 2024-12) ARIBI GhanniyaL'élevage de bovins laitiers est essentiel pour l'économie algérienne et la sécurité alimentaire. Conscient de son importance, l'État algérien a mis en place des dispositifs de financement pour soutenir les éleveurs et moderniser leurs exploitations. Cette étude se concentre sur l’analyse de l'influence de l’aide de l’État sur le développement de l’élevage laitier dans la wilaya de M'sila. À travers une enquête menée auprès de 50 exploitations réparties dans différentes régions, en utilisant des questionnaires été collectées des données détaillées concernant les pratiques des éleveurs, la gestion des exploitations, les performances des vaches laitières et les effets des dispositifs de financement. Les résultats montrent que le financement a contribué de manière significative à la modernisation des infrastructures et à l’intégration de nouveaux éleveurs dans le secteur. Toutefois, des défis subsistent, notamment le manque de formation des éleveurs, la complexité administrative des démarches de financement et la marginalisation des races locales, ce qui soulève des inquiétudes concernant la préservation de la biodiversité. Pour garantir un développement durable et maximiser l’impact des financements, il est essentiel de renforcer les compétences des éleveurs à travers des formations adaptées, de simplifier les procédures administratives, de soutenir l'accès aux ressources agricoles, et de promouvoir l’élevage des races locales. Une coordination efficace entre les institutions financières, les autorités locales et les éleveurs est indispensable pour assurer la pérennité et la compétitivité du secteur.Item Open Access Caractérisation hydrologique de quelques sous bassins versants du chott Hodna(Université Mohamed Boudiaf - M’Sila, 2025-01-14) GHEDIRI Raid En/ Mme BEDDAL DalilaLes ressources en eau jouent un rôle crucial dans le développement durable. La disponibilité de cette ressource est un élément clé pour le développement agricole. La caractérisation hydrologique permettant d’une part d’estimer les ressources en eau superficielles disponibles et leurs variabilités dans le temps et dans ce qui aide à la gestion et à la décision dans le but de mieux estimer tout Aménagement future. L’objectif de notre travail est d’identifier les caractéristiques hydrologiques de quelques sous bassins versants du Chott El Hodna par l’évaluation du régime pluviométriques et hydrométriques de quelques oueds. Le climat du bassin versant du Chott El Hodna est semi-aride au nord et saharien au sud. Les précipitations dans les sous bassins versants étudiés connaissent une irrégularité (Cv ≥ 0.3). Le maximum de précipitations à été observé à partir de l’année 2000. Au contraire, les années quatre-vingt-dix ont enregistré des valeurs les plus faibles. La saison de printemps est la plus pluvieuse ce qui donne lieu à un régime saisonnier de type PAHE, PHAE. L’oued Targa est le plus important avec un débit moyen annuel de l’ordre de 1,13 m3/s. Alors que oued B.aroug produit le plus faible débit liquide (0,58 m3/s). L’ensemble des Oueds étudiés sont irréguliers (Cv ≥ 0,5) qui est dû essentiellement à l’alimentation pluviale irrégulière des cours d’eau. Les oueds étudiés n'ont pas de débits pérennes, a l'exception des oueds de K'sob et Targa. La nature géologique perméable (massifs de calcaire) favorise l’infiltration de l’eau. Ajoutant à cela, le terrain qui est dénudé ou occupé par des culture de parcours pour le pâturage qui permet aux fortes crues à apporter avec elles des sédiments fins.Item Open Access Evaluation de l'effet des conditions(Université Mohamed Boudiaf - M’Sila, 2024-12) Bachiri, Nour elhoda. Zikem, NadiaL'objectif de cette étude est d'évaluer le bien-être animal au niveau des exploitations ovines de la région de M’sila à partir d’indicateurs mesurables sur l’animal, permettant d’apprécier quatre indices : bonne santé, alimentation adaptée, logement correct, et comportement approprié à l’espèce. L'étude a été menée entre février et juin 2024. Elle a porté sur un effectif total de 9 622 têtes ovines de différentes races réparties sur 55 élevages. La première partie de notre travail consiste en une enquête approfondie sur terrain afin d'évaluer les conditions d'élevage auprès des exploitations, et la deuxième vise à évaluer les principaux indicateurs de bien-être dans ces élevages. Les résultats obtenus ont révélé que les ovins dans la wilaya de M'sila bénéficient d'un niveau de bien-être bon dans la plupart des exploitations. Ceci est attribuée à un comportement accepté dans une certaine mesure concernant l'absence de faim prolongée et de soif chose qui est exprimée par un bon état corporel chez la majorité des animaux. Il a été constaté que la majorité des animaux n’ont manifesté aucun signe de maladies, de blessures corporelles, de respiration entravée ou de boiteries indiquant ainsi leur bon état de santé. La majorité des éleveurs assurent au moins un logement acceptable pour leurs animaux reflété à travers la propreté relative de leurs toisons et de leurs mamelles, par l’absence d’halètement et l’absence d’humidité de la laineItem Open Access Enquête sur les facteurs de risque de mortalité chez les petits ruminants dans la région de M’Sila.(Université Mohamed Boudiaf - M’Sila, 2024) MEBARKI Fahima et ZAITER Ahlam E/ Mme ZEMMOURI LaatraUne étude de terrain a été réalisée dans la wilaya de M'Sila pour évaluer la prévalence de la mortalité parmi les agneaux et les chevreaux, ainsi que pour identifier leurs causes et les facteurs de risque associés. L'étude s'est déroulée d'avril à mai 2024, avec un total de 2410 agneaux et 747 chevreaux nés dans 30 fermes différentes. Un questionnaire a été utilisé pour établir la relation entre les facteurs de risque et la mortalité. Les résultats ont révélé un taux de mortalité de 23,3 % chez les agneaux et de 15,9 % chez les chevreaux. L'étude de la relation de la mortalité avec les facteurs de risque a démontré que la présence des bovins avec les agneaux et les chevreaux dans la même ferme augmente le risque de mortalité chez les agneaux (P < 0,0001), mais pas les chevreaux. La présence des équidés était associée à une diminution significative du taux de mortalité des chevreaux nouveau-nés (P < 0,006). Le nombre de portées était significativement relié à la mortalité chez les agneaux (P < 0,0005). Les agneaux souffrant de problèmes digestifs et respiratoires ont montré un taux de mortalité significativement élevé chez les chevreaux (P < 0,0001) et chez les agneaux (P <0,03). La mortalité chez les agneaux et les chevreaux était plus élevée dans les fermes pratiquant la désinfection une fois par semaine (95% et 90.7%) respectivement. En conclusion, l’amélioration des conditions d’élevage demeure une priorité pour réduire les problèmes de la mortalité néonatale chez les petits ruminants dans la wilaya de M'Sila, et pour enfin, réduire les pertes financières liées à la perte des agneaux et chevreaux, ce qui représente un défi majeur pour la durabilité économique des éleveurs.Item Open Access Importance de la mouche de l'olive Bactrocera oleae (Rossi, 1790) dans la Wilaya de M'sila : cas de la région de Boukhmissa(Université Mohamed Boudiaf - M’Sila, 2024) DJAIDJA Madjida et SILEM Aya En/ M. MIMOUN KarimLa culture de l'olivier dans la wilaya de M'sila est l'une des activités agricoles les plus importantes, mais elle est confrontée aux attaques de la mouche de l’olive Bactrocera oleae. L'étude menée dans la région de Boukhmissa révèle une infestation importante de 55,5 %. La mouche attaque les olives indépendamment des orientations cardinales. Durant la période automnale, les fruits de taille moyenne sont les plus attaqués par la mouche. Les larves évoluant dans les fruits entraînent des pertes en pulpe qui sont relativement faibles. Les trous de sorties laissés par la mouche sont considérés comme des points d’entrée pour les champignons, ce qui affecte négativement la qualité de l’huile.Item Open Access Effet de la contrainte saline sur les processus de germination et de croissance de la laitue(Université Mohamed Boudiaf - M’Sila, 2024-07) DIF Dallal et BOUALAG Nour el nahar nousayba. Enc/ HADJ KOUIDER BoubakrLa salinité affecte la germination des graines, qui est une étape cruciale dans le cycle de développement des végétaux supérieurs. Plusieurs approches sont utilisées pour améliorer la germination et la croissance des plantes et augmenter leur tolérance à la salinité. L'amorçage des graines est l'une des méthodes physiologiques qui améliore la germination, l’émergence, et la croissance en conditions de stress abiotiques tel que la salinité. Cette étude s’inscrit dans cette optique et a pour objectif d’étudier l’influence du stress salin (NaCl) sur la germination, l’émergence et la croissance de la laitue, ainsi que les conséquences de l’amorçage (hydroamorçage, et l’haloamorçage avec CaCl2et KNO3) sur la germination, la croissance et l'accumulation de certaines composantes de cette espèce. Les résultats montrent que la salinité de 100 mM NaCl affecte la germination de la laitue. La variété Abondance" est plus tolérante à la salinité à ce stade. L’amorçage permet d’avoir une meilleure germination, une meilleure croissance et une meilleure synthèse et accumulation des chlorophylles "totale", a et "b" et en proline en conditions favorables (0 mM NaCl) et en conditions de stress salin (100 mM NaCl). L’effet améliorateur de l’amorçage est plus prononcé chez la variété "abondance", elle-même plus tolérante à la salinité par rapport aux deux autres variétés. L’haloamorçage par le CaCl2 et le KNO3 est plus performant par rapport à l'hydroamorçage. Ce travail permet de conclure que l'amorçage des graines peut être très efficace pour l’amélioration de la production de la laitue, et en particulier dans des conditions salines défavorables. La variété "Abondance" peut être recommandée dans les programmes de sélection pour la tolérance au stress salin.